Hammami : L'absence de Saïed et le silence peuvent dégénérer en crise
Le chercheur et professeur en Sciences de l'information et de la communication, Sadok Hammami, était l’invité de Midi Show, ce lundi 3 avril, pour parler de la communication officielle du gouvernement, en temps de crise et de la dangerosité des rumeurs, en son absence, sur les réseaux sociaux et de leurs effets négatifs sur l’opinion publique.
En politique, il faut impérativement communiquer
Selon Hammami, l'absence du président de la République et les rumeurs qui en ont dècoulé peuvent dégénérer en crise, surtout qu'aucune partie officielle n'a apporté des précisions sur les raisons de cette éclipse.
L'invité de Midi Show a, par ailleurs, indiqué que Facebook est désormais la source principale de l'information en Tunisie, précisant que cela est néfaste, dans la mesure où ce qui est relayé sur ce réseau n'est pas toujours crédible.
"L'information c'est l'organisation et son absence crée des problèmes. Les gens ont besoin d'être informés pour éviter la situation d'entropie", a-t-il affirmé.
Hammami a, dans ce sens, mis en garde contre la désinformation qui peut avoir des répercussions catastrophiques. Il a, également, indiqué que la désinformation donne lieu à de fausses interprétations, précisant qu'en politique, il faut impérativement communiquer.
Dans ce contexte, le chercheur a souligné l'importance du "Fact checking" (vérification des faits), afin d'éviter les problèmes.
Et d'ajouter : " Plusieurs fausses nouvelles sont relayées sur les réseaux sociaux... On attend le journal de 20h pour apporter des éclaircissements".